Syracuse

Espaces valléens : un emploi sur dix lié au tourisme.

Etude régionale

01/10/2016

BERNARD (Junel) ; WINNICKI (Philippe)

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Les espaces valléens sont définis comme les périmètres d'intervention d'une partie des politiques publiques de diversification touristique, menées par les régions alpines et le Commissariat Général à l'Egalité des Territoires (CGET), sur la partie française du massif des Alpes. Territoires de projet en matière d'offre touristique, ils sont construits sur le périmètre d'Etablissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI) comprenant moins de 100000 habitants au 1er janvier 2015, de Parcs Naturels Régionaux (PNR) ou de Pays. Ces trente territoires couvrent plus du tiers de la superficie formé par la région Provence-Alpes-Côte d'Azur et l'ancienne région Rhône-Alpes mais seulement 10% de la population y résident. La plupart de ces espaces sont en effet très peu urbanisés et n'hébergent aucun grand pôle urbain à l'exception de Gap, mais incluent des communes sous influence de grands pôles tels que Grenoble, Aix-Marseille, Nice ou encore Avignon. La population des espaces valléens a augmenté modérément entre 2008 et 2013, elle est hétérogène selon les espaces, et est par ailleurs relativement âgée : l'âge moyen des habitants étant de 42 ans contre 40,5 ans en Provence-Alpes-Côte d'Azur-Rhône-Alpes. Ces espaces valléens ont un profil touristique affirmé et se caractérisent par la présence de nombreuses stations de ski avec une capacité d'accueil très élevée et sont pourvus de nombreux équipements et services. Plus d'un emploi sur cinq est touristique pour la moitié des espaces valléens et l'hébergement est l'activité la plus représentée dans l'emploi touristique. En lien avec les activités de montagne, l'importance du sport et des loisirs est en revanche une particularité des espaces valléens : ces activités rassemblant 29% de l'emploi touristique total. L'emploi touristique est en outre marqué par des pics saisonniers, la saisonnalité étant presque aussi forte en été qu'en hiver (respectivement 35% et 38% d'emplois touristiques supplémentaires par rapport à l'intersaison).

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