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Métropole Aix-Marseille Provence habiter autrement et toujours plus loin?
Etude régionale
01/05/2016
Source : Consulter l'étude
En 2015, la métropole Aix-Marseille Provence (AMP) perd des habitants dans ses échanges migratoires avec le reste de la France. C'est aussi le cas dans neuf des douze autres métropoles régionales. Le déficit migratoire est trois fois plus faible que la moyenne des métropoles régionales dû en partie à l'étendue de son territoire induisant ainsi de nombreuses mobilités internes. Les jeunes de 25 à 34 ans sont les plus mobiles et représentent près de 30% de l'ensemble des migrations résidentielles en provenance ou vers AMP en 2015. Si les personnes de 50 à 64 ans ne représentent que 10% des échanges migratoires, elles constituent l'essentiel du déficit de la métropole, les départs étant nettement plus nombreux que les arrivées. Tous les territoires sont concernés, Marseille Provence étant le plus touché. Les séniors sont autant attirés par les franges de la métropole que par les autres régions du sud de la France. L'opportunité d'habiter dans une maison individuelle et l'accession à la propriété apparaissent comme des motifs déterminants. Les nombreuses mobilités résidentielles vers les territoires limitrophes de la métropole interrogent sur l'offre de logements d'AMP. Est-elle adaptée aux besoins, à des coûts accessibles et en quantité suffisante pour retenir ses habitants et attirer de nouvelles populations? La part des logements neufs dans le parc occupé d'AMP est inférieure à la moyenne des autres métropoles régionales. Plus de 90% des premiers occupants de logements neufs habitaient déjà dans la métropole et sont surtout occupés par des jeunes et par une population en début de vie active.