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Le parc naturel régional des Alpilles sous l'influence d'un développement périurbain.
Etude régionale
01/04/2019
Source : Consulter l'étude
Le parc naturel régional (PNR) des Alpilles situé entre la Camargue et le Lubéron compte 46 900 habitants sur une superficie de 51 000 hectares. L'agriculture est prépondérante en exploitant une surface qui représente 40% du territoire c'est à dire 2 fois plus que dans les parc de référence. Le fléchissement récent de la croissance démographique du parc s'explique par un moindre excédent migratoire, avec le départ massif des jeunes entre 18 et 24 ans, principalement pour leurs études supérieures et le nombre de décès qui dépasse celui des naissances. En 2015, 15750 résidents des Alpilles quittent quotidiennement le parc pour aller travailler dans les communes proches, telles Salon-de-Provence, Arles ou Avignon ou autour de l'Etang de Berre. Réciproquement, 6460 personnes qui n'habitent pas dans le parc s'y rendent pour travailler dans les métiers de l'hôtellerie-restauration, du BTP ou ceux de l'agriculture. Dans les Alpilles, la croissance de l'emploi progresse de 1,9% par an en moyenne entre 2010 et 2015 et elle est très diverse suivant les communes. Le effectifs des cadres et des professions intellectuelles a augmenté de 4,7% par an. Les Alpilles constituent un territoire relativement favorisé avec la moitié des habitants qui a un niveau de vie supérieure à 1760 euros par mois mais 14,1% des résidents vivent sous le seuil de pauvreté avec de fortes disparités entre communes. L'habitat individuel constitue ainsi 83% des résidences principales. La demande de résidences secondaires s'est accru de 40% entre 2010 et 2015 mais elle reste modérée. Le parc locatif social est très peu développé, et de plus en plus de logements sont laissés vacants dans les centres-villes. Parvenir à les réhabiliter, favoriser la mixité sociale et endiguer l'étalement urbain irait avec les objectifs présents dans la Charte du parc de 2007.