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De plus en plus d'habitants des Alpes-Maritimes travaillent à Monaco.
Etude régionale
01/05/2019
Source : Consulter l'étude
En 2015, la principauté de Monaco constitue le principal bassin d'emplois des Alpes-Maritimes avec 26700 habitants qui occupent un emploi dans la principauté. Cela s'explique pour les entreprises et les salariés par les rémunérations qu'elle offre et son système social avantageux. Le nombre de frontaliers travaillant à Monaco a progressé de 77% entre 1990 et 2015. Sur les quatre communes limitrophes (Cap-d'Ail, Beausoleil, La Turbie, Roquebrune-Cap-Martin), 59% personnes en emploi travaillent en principauté, mais viennent aussi de communes plus lointaines comme Nice. Les frontaliers se déplacent plus souvent en deux-roues (22% contre 8%) et en transports en commun (26% contre 13%). La palette des activités économiques de la Principauté est large et offre des emplois très variés. Le secteur de l'hébergement-restauration avec l'activité d'hôtellerie est fortement surreprésenté ainsi que les activités financières et d'assurance. Les travailleurs frontaliers sont majoritairement des hommes avec des profils différents, les ouvriers qui travaillent dans la construction, les diplômés de CAP ou BEP qui exercent dans l'hôtellerie-restauration, les jeunes employés qui travaillent dans le commerce ou en agence d'intérim et enfin les cadres qui occupent des postes de cadre administratif, de chef d'établissement bancaire ou encore d'ingénieur de recherche et développement informatique. En revanche, les femmes sont majoritairement employées, sans diplôme ou titulaires d'un CAP ou BEP, et travaillent dans les secteurs de la santé-action sociale, dans les activités de service sur des postes d'aide-soignant, employé de maison, secrétaire ou agent de service hospitalier.