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Une consommation foncière deux fois plus rapide que l'évolution démographique.
Etude régionale
01/11/2016
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En 2015, les surfaces artificialisées représentent 7% de la superficie de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, un taux proche de celui de la moyenne des régions de France métropolitaine. Les espaces naturels occupent 71% du territoire, à peine moins qu'en Corse (76%) , ce qui constitue une exception en France métropolitaine. Les sols agricoles ne couvrent que 21% de la superficie, contre 56% en Ile-de-France. Cette rareté du foncier agricole traduit plus généralement une rareté des terrains aménageables à un coût accessible (nature du sol, déclivité, accessibilité, desserte des réseaux). De ce fait, l'habitat est très dense : chaque kilomètre carré de sol artificialisé abrite en moyenne 1430 logements, certes moins qu'en Ile-de-France (2483) mais beaucoup plus que dans toutes les autres régions. Provence-Alpes-Côte d'Azur est la région de province où l'habitat est le plus fortement concentré sur des superficies réduites : 64% des logements sont collectifs contre 46% en France métropolitaine. L'artificialisation des sols progresse actuellement très vite autour des villes centres des quatre très grandes aires urbaines de la région (Marseille, Nice, Toulon, Avignon), il est beaucoup plus rapide que la croissance démographique d'où un processus "d'étalement urbain" prononcé. En revanche les communes périurbaines de Provence-Alpes-Côte d'Azur sont celles où la croissance de la population est plus rapide que l'artificialisation des sols du fait de l'installation des familles avec enfants et de la reconversion de résidences secondaires existantes.