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Développement durable : des progrès encore attendus, mais des avancées significatives.
Etude régionale
01/10/2016
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En Provence-Alpes-Côte d'Azur, la quantité de déchets ménagers collectés par habitant est largement supérieure à la moyenne métropolitaine en 2013 (706 kg/hab. contre 572 kg/hab). Dans les Alpes-Maritimes et le Var, ces quantités sont particulièrement élevées à cause de l'afflux de population supplémentaire dû à l'importance du secteur touristique. Le traitement des déchets ménagers présente toujours des retards, la région manquant d'installation de gestion et de traitement des déchets. Le taux de valorisation des déchets de Provence-Alpes-Côte d'Azur est ainsi très inférieur au taux national (32% contre 44% en 2013). Par ailleurs, le bruit est considéré comme une nuisance environnementale majeure et une première atteinte à la qualité de vie s'expliquant par la forte urbanisation de la région, les nombreuses infrastructures routières, ferroviaires et aéroportuaires ainsi que la présence de grands sites industriels. En revanche, la part de l'agriculture biologique dans la surface agricole utile atteint 15,2% en Provence-Alpes-Côte d'Azur contre seulement 3,9% en France métropolitaine. De plus, ces dernières années la qualité des eaux souterraines de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur s'est améliorée, elles sont moins polluées par les pesticides que dans d'autres régions. La vigilance s'impose par contre dans le Vaucluse où des pesticides interdits sont encore détectés. En 2015, 30% du territoire régional est classé en sites Natura 2000 contre seulement 13% en France métropolitaine. C'est dans les Bouches-du-Rhône que cette part est la plus élevée. En Provence-Alpes-Côte d'Azur, la mobilisation des acteurs locaux sur les questions environnementales est forte du fait de la richesse environnementale exceptionnelle et de nombreuses collectivités de Provence-Alpes-Côte d'Azur se sont engagés dans des projets de type Agenda 21.