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Le traitement des extensions pavillonnaires déconnectées des noyaux urbains sur la commune des Corbières.
Etude régionale
01/06/2010
Source : Consulter l'étude
Depuis plusieurs décennies, les communes situées à proximité de l'axe de développement historique de la Durance, font face à une forte pression démographique. Cette croissance de population s'est traduite par le développement d'une urbanisation de type pavillonnaire qui consomme de plus en plus de terres agricoles. Les travers de ce type d'urbanisation sont nombreux et connus : forte consommation d'espaces, destruction des espaces naturels et agricoles, banalisation des paysages, dépendance automobile, dilution des liens de sociabilité par l'éclatement résidentiel. Cette étude a pour objectif général de proposer des réflexions relatives au traitement des extensions pavillonnaires déconnectées des noyaux urbains : Comment créer de la densité tout en assurant un modèle urbain fait d'espaces publics de qualité ? Quelles sont les mutations possibles des tissus urbains pavillonnaires distendus ? A l'heure où le développement durable s'affirme comme le modèle de développement et d'aménagement de référence pour les territoires, quelles sont les alternatives envisageables aux extensions pavillonnaires classiques dans le cadre de la requalification des quartiers périvillageois ? L'étude porte sur les questions suivantes : comment limiter la tâche urbaine ? Comment reconnecter les extensions de type pavillonnaire au noyau urbain et les relier entre elles ? Comment créer de la cohérence entre ces espaces déconnectés ? Comment accompagner la mutation des lotissements à travers la question de la densification ? Le repérage des « dents creuses » dans ces quartiers d'extensions pavillonnaires déconnectées repésente une seconde partie de l'étude.
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